Déménagement à Marseille en 2019 et projets pour 2020

La décennie 2010 aura décidément été bien chargée ! Côté pro pour commencer, entre la fin de mes études, la création de ma première société et mes premiers postes en agence web. Côté perso, je termine un cycle épuisant entre les (trop ?) nombreux déménagements et les pépins de santé de ma compagne Manon.

Tout ne s’est pas forcément déroulé comme prévu et cela nous a occupé plus que ce que nous pensions, ne nous laissant que de trop rares moments pour avoir la vie sociale que nous souhaitions (spoiler : mais ça va mieux).

Je ne suis pas du genre nostalgique, je tourne la page de ces dix dernières années sans regrets. En avant pour 2020 ! Je profite de la période pour faire le point sur ces dernières années, je voulais le faire depuis quelques temps, autant pour moi que pour mon entourage car je n’ai pas toujours le temps d’exprimer toutes ces petites choses !

Petit récap

Tout n’a pas été rose, la décennie qui se clôture correspond à une période de grands changements et de nombreuses expériences professionnelles.

Moi qui suis principalement autodidacte, j’ai dépensé beaucoup d’énergie, d’argent et de temps à atteindre le poste de chef de projet web que je visais. Je ne dis pas ça pour me lancer des fleurs, mais j’ai choisi la hard way (trad. la voie la plus compliquée) car je n’avais pas envie d’accepter le fonctionnement junior/confirmé/senior en place dans de nombreuses agences. Je n’avais pas envie de m’occuper des projets de merde qu’un CdP senior ne souhaitait plus gérait et qu’il déléguait donc à un profil inexpérimenté, quitte à ce qu’il serve de fusible…

Je trouve ce système détestable et à la limite de la servitude, particulièrement dans l’écosystème parisien où il est très bien implanté. Lorsque j’ai décidé de me réorienter après mes études en Géographie, j’ai vu ce truc assez rapidement et je me suis dit qu’avec des études classiques je serais obligé d’y passer. Je pense que c’est cette volonté de ne pas gâcher des années à devoir entrer dans un moule débilisant qui m’a toujours poussé à ne pas accepter les parcours tout tracés et à aller chercher des stages, puis des postes dans des entreprises. Sans parler de l’aventure qu’a été la création de ma propre société pendant 3 années pleinement chargées en émotions.

D’un point de vue personnel, sortir de la vie étudiante a été plus difficile que je ne l’aurais cru. Fini les rencontres nombreuses et variées via les réseaux estudiantins (notamment Erasmus), bienvenue dans “le monde du travail” qui, mine de rien, réduit le nombre d’interactions amicales. Ça demande un temps d’adaptation, les personnes qui m’entourent sont moins enclins à faire la fête jusqu’à pas d’heure et les familles commencent à se composer autour de moins à l’approche de mes 30 ans (je suis né en 1991).

J’ai terminé 2018 en acceptant un beau poste avec un périmètre qui devait couvrir la communication, l’événementiel, le web et les ambitions e-commerce au sein d’un groupe industriel d’une centaine de personnes composé de 5 ou 6 sociétés totalisant ~25M de CA. Plutôt pas mal après environ 5 années de carrière.

Short story : ça ne l’a pas fait. Du tout. J’en ai parlé dans l’article je ne quitte pas mon boulot, je quitte un cadre de travail, mais pour faire bref, nous n’avons pas su nous domestiquer. Entre mon autonomie prononcée, mon franc-parler et mes méthodes de travail issues des sociétés de conseil en informatique et de l’autre le monde de l’industrie où le duo production/commercialisation est très prononcé laissant peu de place pour les autres métiers, et son management très hiérarchisé, on a eu du mal à se comprendre…

Dommage, mais au final tant mieux car j’avais également du mal à concilier mes opinions politiques et mon style de vie au secteur d’activité de l’entreprise pour laquelle je travaillais (la plasturgie).

Marseille entre en scène

J’ai donc logiquement décidé pendant l’été 2019 que je ne chercherais pas à renouveler mon contrat de mission fin septembre 2019. J’avais l’impression de ne pas pouvoir faire mon travail dans mon job précédent et je m’étais peut-être éloigné du poste que je visais initialement : la chefferie de projet web.

Lors de ma dernière semaine de taf, j’ai donc relancé mes anciens profs, mes anciens collègues, quelques coachs et clients de l’époque de ma société et des copains à droite à gauche pour dire que j’étais dispo et à la recherche d’un nouveau poste ou d’une mission. Et j’ai envoyé des CV sans pression (LinkedIn et Indeed sont parfait pour ça) en me donnant initialement de quelques semaines jusqu’à la fin de l’année pour trouver quelque chose qui me plaise.

J’ai quitté mon job le vendredi 27 septembre 2019, j’avais déjà 3 ou 4 entretiens de prévus dès le lundi à croire que mes choix d’étude/de carrière n’étaient pas si mauvais.

Entretiens intéressants, j’ai abordé cette première phase en mode “balek on verra bien de toute façon je fais un marathon je ne vais pas accepter dès les premiers entretiens” et finalement au 3e entretien gros coup de cœur… pour une société à Marseille alors que j’habitais alors à 800km en Charente-Maritime. Super discussions sur Skype avec Jérôme mon +1 et Ludovic le patron de l’agence.

Le soir même, j’envoyais un email pour confirmer mon intérêt à la fois pour le poste et pour la ville. Ils ont dû penser que j’étais un peu dingue, mais soit ils le sont un peu aussi, soit ils avaient vraiment besoin de quelqu’un, soit mon profil était vraiment bien (avec le recul, je pense que c’est un peu les trois) !

Après quelques coups de fil supplémentaires, j’étais attendu lundi 7 octobre 2019 pour commencer dans ma nouvelle boite, dans une ville où je n’avais jamais mis les pieds, sans savoir où j’allais loger après ma première semaine organisée par l’entreprise ! ?

La fin de l’année 2019 a été très fatigante puisque je suis arrivé seul dans un premier temps, pour une prise de poste dans une entreprise que je ne connaissais pas du tout sans parler du changement très rapide entre mes deux postes : à peine une semaine pendant laquelle je n’ai pas eu l’temps de niaiser.

Pour conclure

Depuis ça s’est (heureusement) stabilisé ! J’ai pris mes marques au sein de l’équipe, mon CDI m’a même été confirmé en avance signe de la confiance de mes responsables et de ma bonne intégration dans l’équipe. J’ai trouvé un appartement pour prendre le temps de me poser à Marseille et de découvrir la ville, pour ça le Panier est vraiment idéal puisque je peux prendre le bus à la Joliette pour aller au travail à St-Henri en me passant de véhicule et que nous sommes à deux pas de tout dans un quartier calme puisqu’il est entièrement piéton (et ses escaliers servent de salle de sport). Et Manon me rejoint de façon permanente pendant les fêtes de fin d’année.

Une année pas simple qui se termine finalement très bien et qui augure de belles choses pour les années qui viennent.

Côté pro, mon nouveau job chez Vernalis en tant que Chef de Projet Web spécialisé auprès des collectivités m’éclate ! Je travaille pour le secteur public, donc au final pour améliorer le quotidien des citoyens qui retrouveront plus facilement les contenus qu’ils recherchent sur le site de leur Mairie, de leur Communauté de Commune, etc… On permet aux collectivités locales de déployer des outils numériques pour rendre les services publics plus efficaces sur internet. Ce n’est pas rien je trouve !

Côté perso, on voit enfin des signes positifs pour les soucis de santé de Manon et ça fait du bien après 8 années de vie commune à trois : elle, sa maladie et moi. Notre arrivée à Marseille permettra de profiter d’un climat plus ensoleillé et de vivre dans une ville offrant plus de choix quant aux loisirs afin de se motiver à bouger à reprendre une vie sociale saine avec des projets pour s’épanouir individuellement et également en tant que couple ces prochaines années.

Tout va donc pour le mieux, bonne fin de décennie à tou.te.s et tous mes vœux de réussite pour les années à venir !

Et vous, est-ce que vous voyez cette période de transition entre les années 2010 et 2020 comme une opportunité pour changer des choses et vous fixer des objectifs positifs pour les années à venir ? 🙂

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